Statut             -   Terminé

Enseignant   -  
Julie Charette

Date               -    
2025
Laissant son pas suivre le courant commercial de la rue Masson, on croise le boulevard St-Michel, une intersection qui devient le cœur du projet. Regardant autour, on peut remarquer qu’il y a des bancs parmi le courant chargé, une invitation. Parfois ces sièges sont posés pour l’attente des bus, et quelquefois pour simplement exister, offrir un moment à regarder son entourage. À l’intersection de ces artères s’installe un nouveau projet. Un concept qui s’ouvre à ces gens, humains sans liaisons, mais qui sont si près les uns des autres par choix, qui aiment ce mouvement rapide des courants commerciaux.Après un moment sur le banc, une décision s’impose : donner à ces gens l’harmonie qu’ils aiment : les sons, les mouvements, les événements. Les événements sont des endroits où le monde se rassemble par volonté : voir, entendre, vivre quelque chose ensemble. 

Cette pensée permet de construire le concept du projet : La Scène.

Le concept choisi permet de redonner un espace au public, comme les bancs un peu partout aux intersections, de redonner un peu de place pour simplement se détendre ou se balader. Sauf que le concept doit suivre la réalité d’aujourd’hui également : la problématique du logement, donc habiter 6 personnes ensemble, sans se perdre dans la cohabitation. Pour assurer un intérêt à habiter si près d’un espace événementiel, les humains choisis pour vivre la scène doivent être des amoureux des scènes, des acteurs de théâtre, des chanteurs, des musiciens de jazz et des danseurs. Pour la création de l’espace, il y a d’abord eu une division du lot pour tramer l’espace. La trame, c’est ce qui permet de construire une scène de 5 m, 8 m, 10 m… donc la subdivision du lot est faite avec un espace technique d’une largeur de 2 m le long du terrain, une première division à 5 m et une dernière avant la marge de 3 m pour donner l’opportunité de construire des scènes ou constructions modulaires. Le terrain est ensuite séparé en espacements de 5 m pour une régularité avec un intervalle au centre pour permettre une liberté de plus vers l’arrière. En hauteur, une trame est également posée pour reprendre les 5 m, 2,5 m et 2,5 m pour l’opportunité d’installer une mezzanine. Ce n’est pas juste que la modularité scénographique soit limitée aux plateformes événementielles, donc il y a eu la création de plateformes, basées sur la trame scénographique pour permettre aux habitants de construire non seulement leur espace de performance, mais leur habitat aussi. La trame structurale permet alors d’habiter la scène en son entièreté, une scène montée par les individus.












La trame permet une variété de “blocs” de vie permettant au client de choisir comment il va mettre en scène son espace de vie. 

















Au niveau de la rue, l’espace le plus bruyant, un salon et une salle de pratique entre l’intérieur et l’extérieur sont choisis pour embrasser le mouvement de l’intersection. Le rez-de-chaussée est alors dégagé et peut s’ouvrir ou se fermer au public selon la volonté des artistes. À l’étage, tous les espaces silencieux de nuit sont placés à l’arrière pour que l’avant soit ouvert et illuminé par la façade sud pour l’espace partagé de la cuisine et de la salle à manger. Pour terminer, lorsqu’ils veulent avoir un moment de silence ou de calme sans être isolés, la mezzanine permet d’avoir une vue sur l’espace partagé sans y être dedans, proche mais séparé, avec un accès au toit-terrasse vert, un petit jardin privé aux habitants.







Approche de la façade sur la rue Masson.














Volumes conceptuels de programmation
Maquette : Vue de la rue
Façade avant
Coupe longitudinale
Axonométrie d’ouvertures
Vue de structure
Illumination intérieur
Vie de nuit